Le rope flow : la nouvelle tendance fitness qui muscle tout le corps et booste le cerveau, selon les experts

Oubliez la corde à sauter de la récré : la nouvelle star du fitness urbain, c’est le rope flow. Ni ringard, ni réservé aux cow-boys, ce lasso moderne muscle le corps et fait danser nos neurones. C’est fun, c’est hype et, promis, vos épaules vont adorer… même si parfois vous vous ferez, un peu, fouetter par votre propre corde. On vous explique pourquoi cette discipline balaie tout sur son passage, selon les experts !

Le rope flow : entre fitness, méditation et show Instagram

Après le roller et le skate, voilà que la corde, poussiéreuse dans nos souvenirs d’enfance, fait un retour fracassant sur le bitume. Sur Instagram, cette activité a donné naissance au « rope flow », un savoureux mélange de cardio, de renforcement musculaire et de lâcher-prise.

Georgina Igwe, coach sportive de 28 ans et adepte de la discipline, illustre cette tendance dans une vidéo où elle fait tournoyer son « lasso » en plein jardin parisien. Non, l’idée n’est pas de partir capturer des veaux dans les rues de Paris, mais plutôt de tracer des courbes dans l’air et pivoter en tous sens pour créer une chorégraphie hypnotisante, à mi-chemin entre le fitness et la méditation. De la musique plein les oreilles, les deux mains vissées à la corde, le rope flow demande une concentration de tous les instants – et un peu de panache !

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Comment ça marche : les bases du flow

Rassurez-vous : on ne saute jamais ! Le concept est simple et accessible à tous. Il suffit de faire tourner une corde d’environ 500 grammes autour de soi. Le geste phare, appelé « overhand », consiste à attraper la corde par ses deux extrémités, puis à l’envoyer d’un côté à l’autre des flancs, d’arrière en avant, en formant le fameux symbole de l’infini.

En résumé, deux grands mouvements à maîtriser :

  • Le « overhand » : des boucles vers l’avant, en dessinant l’infini.
  • Le « underhand » : même principe, mais en sens inverse, de l’avant vers l’arrière.

Bien ancré dans le sol, corps stable et posture gainée, on pourrait se croire transformé en arbre zen dont les bras ondulent comme des branches au vent. Un clin d’œil aux arts martiaux (nunchaku) dans une version nettement plus accessible et douce.

Pourquoi on en parle autant ? Les bienfaits selon les experts

Venue des États-Unis (merci David Weck, coach californien déjà papa du Bosu® !), la discipline cartonne aux Philippines, au Royaume-Uni et chez l’Oncle Sam. En France, elle fait ses premiers pas dans les salles mais cartonne déjà sur les réseaux sociaux, portée par des marques comme Octomoves (Lituanie) ou Way of Rope (Royaume-Uni), qui multiplient tutoriels et cours en ligne.

Le rope flow a des arguments qui font tourner la tête : il est accessible et peu coûteux (de 18 à 70 euros la corde, avec variantes de poids et de couleurs). « L’idéal est de commencer par un modèle léger, pendant 10 à 15 minutes, avec des pauses, puis d’augmenter peu à peu », suggère Lorris Gellé, ostéopathe et cofondateur du centre Anatomik. Même un débutant peut saisir la technique en quelques séances et y trouver une source inépuisable de combinaisons de mouvements.

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Côté bienfaits, on est servi :

  • Mobilité musculaire totale : tout le haut du corps travaille (bras, épaules, dorsaux), mais aussi jambes, abdos et fessiers pour la stabilité et la posture.
  • Peu de prise de masse musculaire : la charge est légère, donc pas d’effet « haltérophile » à redouter.
  • Cardio et endurance : l’effort prolongé optimise le système cardiovasculaire et l’endurance, parfait pour accompagner un échauffement avant le tennis ou la boxe.
  • Boost du cerveau : la coordination complexe stimule l’attention et les capacités à gérer plusieurs tâches, entraînant même un état quasi-méditatif, d’après Georgina Igwe. Il faut être patient, accepter de se tromper (et parfois se fouetter !) et recommencer… Une vraie leçon de patience et de lâcher-prise.

Conseils, précautions et faux pas à éviter

Si l’activité paraît douce, elle n’est pas sans contre-indications. Le rope flow est déconseillé aux personnes souffrant de lumbago associé à de la fièvre, de tassement vertébral, d’entorses ou de lésions tendineuses. En cas de douleurs lombaires, articulaires ou musculaires, la modération doit rester de mise (oui, le zèle se termine vite chez le kiné). L’avis médical est donc recommandé avant de se lancer si vous êtes concerné par ces douleurs, pour éviter tensions cervicales ou tendinites.

En résumé, le rope flow coche toutes les cases du fitness du 21e siècle : simple, ludique, accessible, bon pour le corps et l’esprit. Si vous rêvez d’un sport qui muscle, détend, amuse et challenge vos méninges, voilà votre nouveau partenaire de bitume ou de salon. À vos cordes !

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Julie Garcia

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